Maison familiale – Ferrières-en-brie (77)

Le nouveau propriétaire de cette maison souhaitait pouvoir accueillir toute sa famille. La maison d’origine, toute petite, lui venait de ses grands-parents et il était important pour lui de pouvoir garder cet héritage dans le patrimoine familial. Toutefois, ses besoins, bien différent de celui de ses grands-parents l’a amené à vouloir reconfigurer et agrandir la maison. La maison initiale ne comprenait qu’un seul niveau à RDC sur un sous-sol partiel. Le projet prévoit la réalisation d’une surélévation et permet une composition par niveau : Le RDC existant devient un grand espace de vie avec cuisine, séjour et salle à manger La surélévation devient l’étage des enfants avec 3 chambres, une salle de bain et une salle de jeu. Désireux d’avoir un espace dédié et un peu à l’écart la maison se voit ajouter une extension en RDC sur sous-sol. Cette extension est la suite parentale et dédiée exclusivement aux parents. La maison avec sa surélévation est parallèle à la rue. Elle forme une première barrière qui crée l’intimité attendue pour le jardin situé en arrière de la maison. De l’autre côté, la maison et son extension forme un L qui embrasse une terrasse, elle aussi en L. Une partie en lien direct avec la cuisine est la terrasse dédiée à la réception, aux déjeuners de plein air. L’autre partie, plus étroite, longe la suite parentale et est plutôt dédiée à la détente des parents. Ces espaces existants et nouveaux s’ouvrent vers le jardin et son verger comme une petite bulle de nature en pleine ville. La maison et son extension disposent d’architectures différentes mais en harmonie, l’une avec l’autre. La surélévation reprend le style et les codes de la maison d’origine pour préserver la mémoire de cette maison, ô combien importante pour son propriétaire. L’extension, d’une écriture plus contemporaine s’affirme aux côtés de cette maison chargée de souvenirs comme pour signifier qu’elle sera le lieu d’écriture de nouveaux récits qui feront les contes de demain. Bien que différentes, ces architectures se respectent l’une l’autre, cohabitent et finalement participent toutes deux à l’écriture de nouveaux chapitres dans le grand livre familial.